Nicolas Sarkozy défend l'immigration maîtrisée

Publié le par Charlène

Nicolas Sarkozy défend "l'immigration maîtrisée"
- Nicolas Sarkozy à Toulon le 11 mars 2008 - France 2 -

Nicolas Sarkozy à Toulon le 11 mars 2008

© France 2
Le chef de l'Etat, en visite à Toulon, à 5 jours du second tour des municipales défend "l'immigration maîtrisée"

Nicolas Sarkozy, qui s'est voulu très discret lors du 1er tour des municipales, a présidé, à la préfecture du Var, une cérémonie de remise de décrets de naturalisation, et rencontré les services chargés de la lutte contre l'immigration clandestine.

Concernant les élections, il a déclaré qu'il tiendrait "naturellement compte" de leur résultat.

Des quotas par métier et par zone géographique
Nicolas Sarkozy est venu à Toulon, ville anciennement détenue par le Front National pour défendre sa "politique d'immigration maîtrisée", l'une de ses thématiques fétiches de la campagne  présidentielle.
"Il faut une politique d'immigration maîtrisée pour bien recevoir ceux qu'on  reçoit", a déclaré le président de la République au cours d'une table ronde avec des Français d'origine étrangère qui ont présenté leur parcours d'intégration. "Je dénie le droit à un certain nombre de donneurs de leçons de dire que, parce qu'on dit politique d'immigration maîtrisée, on serait raciste. Ce procès-là, il est inadmissible", a-t-il lancé.

M. Sarkozy, accompagné du ministre de l'Immigration Brice Hortefeux, a  rappelé sa volonté que se tienne chaque année "un débat au Parlement" au cours duquel le gouvernement présenterait ses "objectifs en matière d'immigration", notamment sur "des quotas annuels". "Il n'est pas anormal que la société française fasse venir ceux et celles dont elle a besoin", a estimé le chef de l'Etat, plaidant à nouveau pour des "quotas par métier et par zone géographique", une idée controversée actuellement examinée par une commission présidée par Pierre Mazeaud, ancien président du  Conseil constitutionnel.

Le président de la République a également dit son souhait de mettre en place une "législation sur les droits des étrangers" et de réprimer davantage ceux qui "emploient des clandestins". "La France ne peut pas accueillir tout le monde", mais "la France doit  accueillir ceux qui sont persécutés à travers le monde", a martelé le chef de l'Etat, défendant le principe de "l'identité nationale" qui "n'est pas une pathologie".

M. Sarkozy s'est aussi félicité d'avoir été l'un des artisans de la  "réduction de l'influence de l'extrême droite" qui "a empoisonné le débat politique pendant des années", prenant en exemple la ville de Toulon qui fut dirigée par le FN de 1995 à 2001 avant d'être conquise par Hubert Falco (UMP),  réélu dimanche.

Sarkozy "tiendra compte" du scrutin municipal
Ce déplacement, autour d'un des thèmes fétiches de Nicolas Sarkozy, est le premier de l'entre-deux tours pour le président, qui a promis de se consacrer toute la semaine à des activités éminemment "présidentielles", loin des enjeux électoraux. A propos des municipales, le président a souligné à son arrivée à Toulon qu'il tiendrait "naturellement compte" du résultat des élections municipales et cantonales, tout en soulignant qu'il était question dans ce scrutin de "démocratie locale".

"Après le deuxième tour, une fois acquis les résultats définitifs, il appartiendra à chaque responsable politique et d'abord à moi-même de tirer les leçons de ces élections. Le peuple alors aura parlé, je tiendrai naturellement compte de ce qu'il aura exprimé." Il a émis toutefois le regret que la participation au 1er tour (66%) "ait été la plus faible jamais enregistrée à des municipales".

Nicolas Sarkozy a salué au passage les résultats de ses ministres, 13 sur 22 ayant été élus dès le 1er tour. Ces scores constituent "pour le gouvernement tout entier un encouragement", alors qu'il est "engagé dans des réformes difficiles".

Toulon, autrefois terre de prédilection du Front national, est tenue par l'UMP depuis 2001. Dimanche, au premier tour des élections municipales, la liste emmenée par le maire sortant Hubert Falco s'est imposée avec plus de 65% des voix.

Côté opposition, le socialiste Jean-Marie Le Guen a jugé lundi déplacé le choix présidentiel d'un déplacement sur le thème sensible de l'immigration entre les deux tours des élections municipales. "Je ne voudrais pas faire de procès d'intention, mais si l'objet c'est de ranimer des problèmes autour de l'immigration à travers les élections municipales (...), il ne sera pas à la hauteur de son rôle de président."

Publié dans Info

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N
Pour ma part, un homme qui insulte son compatriote est avant tout un con. Encore un oui...   lol  Il est très loin d'être à la hauteur de sa fonction de Président.bye
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C
Salut nwmanEn toute franchise je m'interresse franchement pas à la politique. En faite c'était juste l'info du jour....Moi et Sarko ça reste uniquement textuelle!!lol