Un tronc de femme et un bras retrouvés dans des sacs poubelles

Publié le par Charlene

Il y a de fortes chances pour que le puzzle macabre de Cournon-d'Auvergne soit reconstitué. Des restes humains ont été mis au jour, ce samedi, dans un sous-bois.

Un petit sentier s'enfonce entre les arbres derrière le cimetière de la Motte, à Cournon-d'Auvergne. Au bout d'une allée longeant le mur d'enceinte, se termine la ville et commence la nature. Ce samedi, c'était aussi le début de l'horreur.

Un promeneur a emprunté ce parcours vers 16 heures. Mais sa balade tourna court. Il a en effet découvert un sac-poubelle sur le côté du chemin. Selon le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, il n'était ni enfoui, ni même dissimulé dans la végétation, simplement posé dans l'herbe. Enfermés dans le plastique, se trouvaient un torse de femme et un bras gauche sectionné, en état avancé de décomposition et répandant une odeur insupportable. La police est alertée et le rapprochement est immédiatement fait avec la « pêche » effroyable de deux jeunes Clermontois, deux semaines plus tôt, sous le pont qui enjambe l'Allier, à deux kilomètres à vol d'oiseau du cimetière de la Motte (voir nos éditions précédentes). Rappelons que le samedi 19 septembre, en début d'après-midi, leurs lignes accrochent trois sacs-poubelle immergés dans 60 cm d'eau. Dedans : un bras, une tête et deux jambes. L'enquête a été confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Clermont-Ferrand, également présent, ce samedi, derrière le cimetière de la Motte.

Vérifier par une analyse scientifique

Ces restes humains qui se complètent font vraisemblablement partie du même corps retrouvé. Impossible cependant de l'affirmer catégoriquement avant une analyse scientifique.

Le tronc et le bras retrouvés ont été envoyés au même service médico-légal de Saint-Étienne, qui s'est chargé de l'autopsie de la tête, des jambes et du bras découverts sous le pont.

Les spécialistes en identité criminelle du SRPJ sont restés jusqu'à la tombée de la nuit et même au-delà pour effectuer dans le sous-bois et ses alentours tous les prélèvements et constatations nécessaires à la révélation de la vérité.

S'il est confirmé que toutes les parties sectionnées appartiennent au même cadavre, une partie de l'énigme sera résolue. Une partie seulement car deux questions majeures restent sans réponse : qui est cette femme et que lui est-il arrivé ?

Bertrand Yvernault
bertrand.yvernault@centrefrance.com

Publié dans Info

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